Selon Daniel Goldin, qui fut patron de la Nasa, "on est dans un monde qui oblige à faire better, cheaper, faster". Autrement dit, toujours mieux, toujours moins cher, toujours plus vite. Le monde évolue en permanence, et devient de plus en plus complexe, de plus en plus incertain et de plus en plus concurrentiel. Dans cet article, nous analysons trois principales raisons qui justifient l'adoption de l'approche par projet dans le pilotage d'une entreprise.
Cette évolution permanente a des conséquences sur les entreprises, telles que :
Cette situation oblige à entrer dans la spirale dynamique et "vertueuse" du progrès continu. Plus les changements sont rapides, importants et peu prévisibles et plus rapidement encore, il faudra réagir, voire anticiper les évolutions de l’environnement.
Cela implique d’inventer de nouvelles formes d’organisation permettant de répondre, au cas par cas, aux pressions exercées par l’extérieur. L’organisation en mode projet est une réponse de l’entreprise aux évolutions de son environnement. En effet, le mode projet est un moyen permettant de mieux maitriser les performances (better), les coûts (cheaper), et les délais (faster) d’opérations particulières, bien identifiées que l’on appelle projet.
La vocation des entreprises, sauf peut pour les sociétés d’ingénierie, n’est pas de mener des projets. Le fonctionnement de l’entreprise en mode projet ou management par projet n’est qu’une réponse, en réaction aux changements de l’environnement de l’entreprise (complexité, incertitude et concurrence).
Pour survivre dans le monde actuel, l’entreprise doit satisfaire en général trois catégories d’acteurs :
Les clients constituent la principale source de croissance et de développement de l'entreprise. A partir, du moment, où la concurrence permet aux clients de préférer une solution à une autre pour satisfaire leur besoin, les entreprises doivent optimiser leurs coûts et considérer chaque besoin client comme un objectif unique à atteindre en termes de performances, de coûts et de délais. C’est donc la valeur recherchée par les clients qui oblige les entreprises, à s’organiser différemment et donc par projet. Adopter le mode projet permet d'optimiser la valeur créée pour le client, notamment sur des besoins complexes et spécifiques.
En général, un projet est complexe, car il fait appel à des ressources diverses et variées, placées sous plusieurs autorités. Un projet (sauf cas particulier) n’est jamais mené par une seule personne. Il est l’affaire de toute l’entreprise et implique plus directement de nombreuses composantes fonctionnelles ou opérationnelles. Pour promouvoir la réalisation des projets, il est indispensable de créer un nouvel état d’esprit collectif : une véritable culture orientée projet.
Le but est que chacun des acteurs puissent se sentir à l’aise pour mener à bien sa mission, ceci dans l’intérêt de l’entreprise. Dans une entreprise, les habitudes et les comportements standardisés et formalisés. Ceci est tout à fait normal dans une période calme. Dès lors que l’environnement change plus vite que la capacité à réagir, il faut sortir de cette logique, et inventer les moyens de prendre en compte, voire d’anticiper, les évolutions de l'environnement.
D’où l’émergence au sein de l’entreprise, d’une nouvelle culture. Celle-ci s’appuie sur un travail de groupe un peu particulier, car il mobilise tous les acteurs de la ligne hiérarchique. En effet, chacun doit pouvoir acquérir, cette réactivité lui permettant de passer d’un responsable à un autre, selon le travail en cours, sans que ceci pose de problème hiérarchique, relationnel, opérationnel ou fonctionnel.
Enfin pour ce faire, les habitudes et les comportements des entités et des individus doivent radicalement changer. La coordination et la mise en œuvre de cette évolution culturelle génèrent obligatoirement des difficultés qui doivent être anticipée et manager au mieux.
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Pour aller plus loin sur les thématiques du pilotage d'entreprise : consultez toutes nos publications !
Pour lancer un nouveau produit ou service, déployer une nouvelle méthode de travail ou une nouvelle technologie, il est recommandé à une entreprise d'adopter une logique de projet. Un projet permet de mobiliser temporairement des ressources humaines, matérielles et financières, afin d'atteindre un ou plusieurs objectifs. Le succès du projet dépend en partie des modalités de son organisation. Dans le cadre de notre accompagnement conseil en pilotage d'entreprise et management, nous vous présentons les différentes approches avec leurs avantages et inconvénients.
On distingue en général 3 structures types dans le cadre du pilotage d'un projet d'entreprise.
Il s'agit de la structure hiérarchique classique, de la structure "commando" et de la structure matricielle.
Dans cette approche, il n'y a pas de structure dédiée au projet. Les personnes appelées à travailler sur le projet restent rattachées à leur hiérarchie. Elles reçoivent les consignes de travail de leur supérieur hiérarchique. Le chef de projet doit systématiquement s’adresser à ce supérieur lorsqu’il a un travail à faire exécuter par un des acteurs du projet. C'est le schéma habituel de l’entreprise qui ne travaille pas par projet. Dans ce cas, le chef de projet est simplement un coordonnateur de projet.
Dans cette approche, les spécialistes qui travailleront sur le projet sont détachés de leur fonction initiale et sont rattachés au chef de projet pour la durée de leur travail sur le projet. Pour la durée du projet, les membres du commando reçoivent leurs instructions du chef de projet.
Dans cette approche, les spécialistes affectés sur le projet, restent rattachés au même supérieur hiérarchique. En même temps, ils forment avec les autres membres de l'équipe projet une véritable équipe, pilotée par le chef de projet. On est là dans une logique de double dépendance, à la fois hiérarchique et opérationnelle. Chaque membre reçoit ses instructions en même temps de son supérieur hiérarchique et du chef de projet.
Toutes ces structures présentent des avantages et inconvénients.
Avec la structure hiérarchique classique, les inconvénients sont supérieurs aux avantages. Les principaux inconvénients sont :
Bref, le chef de projet n'a pas les mains libres et il doit passer son temps à négocier avec les responsables hiérarchiques.
Comme avantage, on peut citer la qualité technique des réalisations puisque c'est pris en charge directement au sein des services spécialisés. Le risque, c'est d’avoir en sortie, de la sur-qualité par rapport à l’objectif.
Ce type d’organisation convient bien pour des petits projets, de faible durée et nécessitant peu d’acteurs, dont le degré d’incertitude est faible et dont les techniques mises en œuvre sont standards.
Avec la structure commando, les avantages l'emportent. On peut citer :
On peut souligner la limite concernant l'évaluation technique, le chef de projet n'étant pas spécialiste de tous les aspects techniques. Il doit donc faire confiance aux membres de son équipe. Pour assurer cette confiance, il peut faire réaliser des audits techniques par les services spécialisés.
Cette approche est adaptée pour des grands projets de longue durée. Encore appelée « organisation plateau », elle est fréquente chez les constructeurs automobiles pour les projets de développement de nouveau véhicule. Autre limite, c’est la réaffectation des personnes détachées sur le projet lorsque celui-ci prend fin. C’est un point qu'il faut anticiper avant même le début du projet.
Enfin, la structure matricielle permet d'obtenir les avantages des deux autres structures sans les inconvénients. Mais elle a ses propres limites. Au titre des inconvénients de cette structure, on peut citer :
Au-delà de la structure, la réussite du projet dépendra aussi de la qualité de management de l'équipe projet. Finissons donc par quelques conseils pour la constitution et le management de l'équipe :
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Le pilotage d'un projet en entreprise nécessité de comprendre et de connaitre ses phases. Dans cet article, nous revenons sur le sens du projet d'entreprise et nous présentons les phases qu'on retrouve généralement dans le cadre d'un projet.
L’organisation de l’activité en entreprise peut être structurée autour de projet. Le projet d’entreprise consiste à partir de la situation A pour aboutir à la situation B que l’on souhaite atteindre à une certaine échéance compte tenu des évolutions de l’environnement de l’entreprise.
Plusieurs projets peuvent coexister simultanément dans la même entreprise.
En général la définition et la mise en œuvre d’un projet implique une démarche de changement au sein de l’entreprise. De façon plus simplifiée, la mise en place d’un projet implique de définir 3 éléments :
L’adoption d’une organisation par projets nécessite la nomination de chefs de projet en charge la la coordination et de mise en œuvre du projet. Ils doivent être de bons communicants et auront la responsabilité tout le long du projet de regonfler le moral de leurs troupes.
D’un point de vue très général, le projet est lui-même une des phases la fusée à trois étages qui se présente comme suit :
Par exemple, pour un projet de développement de produit, nous avons comme phases :
Pour un projet d’ingénierie, nous avons comme phases :
Il est important lorsque l’on définit le phasage d’un projet, d’accrocher le début de chaque phase à une décision de go / no go. Cette décision est le résultat d’une revue de passage de phase. Il est indispensable de bien préparer la transition entre les phases du projet.
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Gérer ou piloter un projet de manière professionnelle nécessite des compétences spécifiques qui peuvent se matérialiser à travers une certification. Dans cet article nous vous présentons les certifications et les outils liés à la gestion de projet.
La gestion de projet a pour objectifs essentiels :
Sur cette base, les outils du pilotage d'un projet sont :
Comme illustration, on peut citer pour :
Certaines normes encadrent le management de projet et proposent des dispositifs adaptés. On peut citer par exemple :
Avoir recours à certaines certifications permet de témoigner de la maitrise de ces différents outils.
On compte trois référentiels internationaux.
Le PMI (Project Management Institute)
Il certifie des PMP (Project Management Professional) et des CAPM (Certified Associate in Project Management). L’examen est international et porte sur l’application des connaissances, des outils et des techniques utilisés dans le management de projet.
L’IPMA (International Project Management Association)
Il propose une certification sur quatre niveaux à savoir :
L’ICEC (International Cost Engineers Council)
Il reconnait au niveau international, la certification de gestionnaire de projet de l’AFITEP (Association francophone du management de projet.) L’examen porte sur quatre thèmes : les connaissances fondamentales des projets, l’estimation, la planification et la coûtenance (maitrise des coûts et des écarts).
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Le projet et son management, sont loin d’être des inventions modernes issues des têtes bien faites de quelques consultants férus d’organisation scientifique du travail. Le concept de projet est aussi ancien que l’homme et les sociétés humaines. Dans cet article, nous présentons les caractéristiques fondamentales d’un projet.
Un projet est un ensemble d’actions à réaliser, pour atteindre un objectif défini, et pour la réalisation desquelles on a identifié non seulement un début et une fin, mais aussi des moyens dédiés.
On peut nommer un projet selon sa finalité :
On peut les nommer aussi selon le rôle de celui qui a la charge de l’exécuter : projet interne et projet externe.
Une fois le projet identifié, sa démarche de management comprend deux grandes phases :
Pour caractériser un projet, il faut prendre en compte les paramètres suivants : son degré de complexité, son unicité, ses parties prenantes, et son délai de réalisation.
Un projet peut être plus ou moins complexe, car il exige des moyens, des compétences qui ne sont généralement placés sous une seule et même autorité. La complexité du projet ne réside pas dans la complication technique, mais bien cette nécessité d’organiser et de motiver afin de faire travailler ensemble diverses ressources et compétences dont les intérêts sont parfois très divergents.
En effet, un projet peut mobiliser de nombreuses parties prenantes. Ce sont tous les acteurs impliqués de près ou de loin dans la réalisation du projet. Et le succès dépend donc de la capacité à faire collaborer de manière plus ou moins harmonieuse tous ces acteurs.
Par ailleurs, chaque projet est unique. Malgré des similitudes avec d’autres réalisations existantes, chaque projet comporte ses propres caractéristiques. D’où la nécessité de toujours définir, un processus complet de réalisation du projet, de son lancement à son aboutissement.
Enfin un projet doit avoir une fin. On doit pouvoir définir les délais qui lui sont associés. La fin peut être fixée de manière temporelle (deadline) ou alors être conditionnée à la réalisation d’un évènement (livraison du produit ou réalisation du service). Le dépassement des délais et donc du budget alloué est un enjeu déterminant du management de projet.
Le chef de projet doit savoir à chaque instant, comment, quand et pour combien le projet se terminer.
Il doit être capable de :
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Créer une entreprise, c'est proposer des solutions, c'est répondre à un ou plusieurs besoins. Nous en avons parlé dans l'article consacré aux fondements de l'entrepreneuriat. Pour réussir il faut bien comprendre le microenvironnement. Pour cela, il faut réaliser une analyse concurrentielle. Il faut aussi avoir une excellente connaissance du contexte général de l'activité économique. Le modèle PESTEL constitue un outil pertinent pour cet objectif. Dans cet article, nous présentons les principales dimensions de la démarche PESTEL. Elle permet d'identifier les opportunités économiques émergentes mais aussi d'anticiper les menaces.
La démarche PESTEL cherche à identifier les facteurs susceptibles d'influencer un secteur économique. Ces facteurs sont classés en 6 catégories : Politique, Economique, Socio-culturel, Technologique, Ecologique, Légal.
Ce modèle est proposé pour la première fois semble-t-il à la fin des années 1960. Depuis il a fait l'objet de nombreuses adaptations. Mais ses principes fondamentaux restent constants et pertinents.
La vie économique se réalise dans un contexte politique. Ce contexte peut donner lieu à des évènements qui créent de nouvelles opportunités économiques ou au contraire en suppriment certaines. L'identification des facteurs politiques pouvant donner lieu à des opportunités économiques passe par les questions suivantes :
Quelles sont les règles fiscales?
Sont-elles favorables à la création d'entreprise?
Y a-t-il des activités bénéficiant de taux fiscaux avantageux?
Quelles sont les pratiques en matière de corruption?
Quelles sont les pratiques en matière de marchés publics?
Y a-t-il des tensions politiques?
Quelles sont les orientations politiques en matière économique?
Il faut avoir une excellente connaissance des principaux paramètres économiques du pays ou de la région. Cela passe par l'obtention de réponses aux questions suivantes :
Quelle est le niveau de l'inflation (indicateur du pouvoir d'achat) ?
Quel est le taux de chômage et son évolution?
Quel est le taux de croissance du PIB?
Quel est le niveau d'endettement (indicateur de la future pression fiscale)?
Quel est le niveau de la pression fiscale?
Quel est le salaire moyen, le salaire médian?
Quelle est l'évolution des salaires?
Quels sont les secteurs bénéficiant de subventions publiques?
Quels sont les secteurs bénéficiant du soutien des structures bancaires?
Quelle est l'accessibilité des financements bancaires?
Ces facteurs concernent la connaissance des habitudes de consommation et de leurs évolutions. Ce sont des des informations incontournables pour mettre en place une démarche marketing. Pour les identifier, il faut se poser les questions suivantes:
Quelle est l'évolution de la démographie?
Quelles sont les composantes de la population?
Quelles sont les catégories ayant un pouvoir d'achat élevé?
Quels sont les principes culturels ou religieux qui affectent les habitudes de consommation?
Quel est le niveau d'éducation?
Quelles sont les principales activités des populations?
La technologie est un vecteur puissant d'innovation, de grain de productivité, de proposition de nouveaux biens et services. Il faut donc avoir une bonne connaissance des évolutions technologiques. Cela passe par les questions suivantes:
Quel est le niveau des dépenses de recherche et développement dans mon secteur?
Quelles sont les nouvelles innovations technologiques proposées?
Quel est l'état du financement public de la recherche?
Quelles sont les tendances technologiques identifiées par les géants du secteur?
Plus que jamais, nous sommes soumis aux effets du changement climatique. La thématique "écologie" est donc porteuse de nombreuses opportunités et menaces qu'il est essentiel d'identifier. Il faut se poser les questions suivantes :
Quelles sont les conséquences locales du changement climatique?
Quel est le niveau de la pollution des eaux, de l'air, des sols?
Quelle est la situation concernant le traitement des déchets?
Quelles sont les tendances concernant les énergies renouvelables?
Quel est le niveau des pratiques de recyclage?
Enfin, sixième thématique, il faut s'interroger sur les évolutions des lois et règlements pour identifier les opportunités entrepreneuriales. Les questions peuvent porter sur les enjeux suivants :
Quelles sont les évolutions concernant les formes juridiques?
La réglementation des marchés, des secteurs évolue-t-elle?
Y a-t-il de nouvelles règles en matière de droit du travail, des consommateurs?
De nouvelles activités ont-elles été réglementées ou déréglementées?
A travers toutes ces questions, il s'agit d'acquérir une excellente connaissance de l'environnement économique général. Ce travail est fondamental pour l'identification de nouvelles opportunités pour les entreprises naissantes ou même celles existantes. C'est cela, la veille stratégique!
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Pour beaucoup de formations d’accompagnement à la création d’entreprise, le business plan ou plan d’affaires apparait comme le document incontournable nécessaire à tous les nouveaux entrepreneurs. Il est tellement important que de nombreuses structures d’accompagnement à la création d’entreprise en font l’alpha et l’oméga de leur processus d’accompagnement. Dans la présente contribution, nous proposons une présentation de ses caractéristiques fondamentales.
Le plan d’affaires est un document qui retrace tout le travail réalisé avant la création de l’entreprise.
Il est à la fois un document de travail et un document de présentation.
C’est un document de travail pour le porteur de projet. Dans ce document, le néo-entrepreneur présente les caractéristiques de son projet, ses objectifs, les conditions de réussite, les risques, les modalités de financement…
A travers le business plan, le porteur de projet essaie de proposer des réponses aux questions suivantes :
A travers l'élaboration de ce document, le porteur de projet approfondit et enrichit son projet d'entreprise. Il identifie les sources de risque et essaie d'apporter des solutions.
Le plan d'affaires est aussi un document de présentation. En effet, il sert de support de discussion avec les différentes parties prenantes de l'entreprise notamment les financiers et investisseurs: banque, business angels, société de capital-risque… Le plan d'affaires est diffusé auprès d'éventuels partenaires et investisseurs afin qu'ils évaluent le projet et prennent la décision de soutenir ou non.
Une fois le projet lancé, le plan d'affaires devient une sorte de contrat et un feuille de route entre l'entrepreneur et ses partenaires financiers. Toutefois, il ne s'agit pas d'un document figé. Il évolue en fonction des modifications de l'environnement économique, des retours obtenus des différentes parties prenantes, des difficultés techniques rencontrées…
Même s'il n'existe pas de structure universelle pour un business plan, quelles sont ses composantes incontournables?
Le plan d'affaires doit présenter différentes parties apportant des réponses aux questions déjà mentionnées ci-dessus:
Il doit présenter des réponses concernant la clientèle, la stratégie marketing (4P: produit/service, promotion, distribution, prix), la pression concurrentielle, les contraintes, les partenaires, l'équipe, les moyens financiers.
Concernant le point “produit/service”, il faut préciser la proposition de valeur. Il faut présenter de manière détailler les caractéristiques du produit ou bien clarifier le champ de la prestation afin d'éviter toute incompréhension, et surtout pouvoir travailler sur la différenciation par rapport aux concurrents.
Une fois le produit précisé, il faut s'atteler à l'identification de la cible commerciale. L'exercice n'est pas évident. En effet, en général, à la création la cible commerciale est encore floue. Le travail ici est de définir une porte d'entrée commerciale qui va évoluer au gré des succès et échec. Ainsi, il faut définir si on souhaite faire du BtoC (business to consumer: vente directe au consommateur), du BtoB (business to business: vente aux entreprises ou institutions), du CtoC (consumer to consumer: intermédiation d'échanges entre consommateurs). Il faut identifier les habitudes d'achat, les exigences, le pouvoir d'achat… Il faut éventuellement décider de se focaliser sur un segment ou une niche.
Ce travail sur la clientèle va contribuer à la construction de l'offre commerciale (promotion, distribution, prix).
Ainsi le business plan doit préciser les modalités retenues pour faire connaitre l'offre aux clients potentiels (prospectus, tractage sur la voie publique, annonces radio et télévision, congrès, salons, foires, marchés, mailing, site internet, réseaux sociaux, bannières web, achat de mots clés…) Tout cela dépend fortement de la connaissance de la cible. On doit aussi préciser les modalités de distribution du produit ou de la réalisation de la prestation. Quel positionnement géographique? Quel canal de distribution? Canal unique ou multiple?
Enfin il faut préciser la stratégie de prix adoptée. Est-on sur un modèle de prix bas ou élevé? Cela dépend de la cible commerciale.
Autre thème à aborder: la concurrence. Il s'agit là d'un point important. En effet, tout l'art de la stratégie est de pouvoir obtenir un avantage durable sur les concurrents. Cela ne peut se faire sans une parfaite connaissance de ceux-ci, de leurs forces et surtout de leurs faiblesses. Il faudra donc s'atteler à répondre aux questions suivantes: Quelle est l'offre existante? Est-elle satisfaisante? Quel est l'état de santé des acteurs présents sur le marché? Quelles sont les barrières à l'entrée sur le marché?
Un autre point concerne les contraintes liées à l'activité envisagée (légales, environnementales, technologiques, commerciales…). Il faut les identifier pour mieux y apporter des solutions.
Il faut aussi préciser les partenaires et l'équipe qui constituent sans aucun doutes des atouts du projet d'entreprise.
Enfin, il faut proposer une projection financière du projet (bilan prévisionnel à 3/5 ans, compte de résultat prévisionnel, tableau de financement). Il s'agit ici de montrer à l'éventuel investisseur que le projet est viable économiquement à moyen terme.
On le voit, le plan d'affaires sert à montrer qu'on a réfléchi aux aspects les plus importants du projet. Au-delà c'est un outil de communication qui peut aider à obtenir les financements nécessaire pour se lancer.
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Nos partenaires (Cabinet TeamR & Associés, SJA Formation) ont l'habitude d'accompagner les entrepreneurs dans la construction et la formalisation de leur business plan. Vous souhaitez échanger sur ce sujet: contact@pilotagedentreprise.com
Cet article est proposé par notre partenaire SJA FORMATION, cabinet de conseils et formation en management, contrôle de gestion, responsabilité sociétale d'entreprise (RSE).
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Autres publications sur le thème Entrepreneuriat:
2- Comprendre l'effectuation en entrepreneuriat
3- Se libérer des mythes en entrepreneuriat
Dans cet article, l'objectif est de vous présenter les principes clés de l'entrepreneuriat basé sur la démarche de l'effectuation.
De nombreuses structures d’accompagnement des entrepreneurs fondent leur démarche sur une vision causale et linéaire de la création d’entreprise qui se décompose en 3 phases:
IDENTIFICATION – EVALUATION – EXPLOITATION D’UNE OPPORTUNITE.
L’outil emblématique de cette vision est le fameux BUSINESS PLAN qui présente, qualifie et montre comment l’opportunité va être exploitée.
Les travaux de l’entrepreneure et universitaire Saras Sarasvathy (USA, Inde) montrent que souvent le processus de création d’entreprise n’est ni linéaire, ni causal. Pour elle, en réalité, les entrepreneurs appliquent des principes clés regroupés sous le nom d’EFFECTUATION.
L’approche effectuale de l’entrepreneuriat (effectual entrepreneurship) est marquée par l’intuition et la capacité à improviser de l’entrepreneur. Elle repose sur 5 principes fondateurs qu’utilisent souvent les entrepreneurs.
Dans l’approche causale de l’entrepreneuriat, l’entrepreneur définit son but dans son business plan puis va à la recherche des moyens permettant d’atteindre les objectifs visés. L’observation des entrepreneurs montre que bien souvent c’est le contraire qui se produit. L’entrepreneur part des moyens dont il dispose pour identifier les buts possibles atteignables.
D’où le premier principe de l’effectuation : " démarrer avec les ressources disponibles ".
A ce stade, le futur entrepreneur doit faire l’inventaire de ses moyens :
Le capital humain et social de l’entrepreneur est un mélange unique qui peut être la source de la réussite du projet.
Le deuxième principe concerne le comportement de l’entrepreneur face au risque. En général, l’entrepreneur évolue dans un environnement incertain où l’évaluation des gains attendus est très aléatoire alors que les coûts eux sont plus faciles à estimer. Ainsi en général, au début d’un projet, l’entrepreneur définit la perte maximale qu’il est prêt à subir.
On peut remarquer l’application de ce principe dans de nombreuses entreprises du secteur de la technologie qui avant de devenir rentables ont été au préalable d’énormes gouffres financiers (Amazon, Facebook, Twitter…). D’où l’habitude assez répandue dans ce secteur de faire régulièrement des levées de fonds afin de financer le développement jusqu’à l’atteinte de l’équilibre économique.
Selon le troisième principe, le succès d’un projet entrepreneurial dépend de l’adhésion et de l’engagement des parties prenantes (actionnaires, financiers, salariés, clients, fournisseurs…). Saras Sarasvathy parle de « patchwork flou ».
Ainsi, l’entrepreneur tire sa force de la création de partenariats avec différents types d’acteurs. Le succès du projet d’entreprise réside dans la capacité de l’entrepreneur à construire un réseau de parties prenantes ayant aussi intérêt au succès du projet.
Contrairement à l’approche linéaire où l’entrepreneur cherche à concrétiser son business plan, la réalité des entrepreneurs montrent qu’ils sont dans une adaptation continue du projet.
L’entrepreneur à succès tire profit des surprises de l’existence. Le succès du projet d’entreprise réside dans la capacité de l’entrepreneur à transformer les observations fortuites, suggestions clients, commandes inattendues, échecs, accidents en opportunités.
Ce quatrième principe est aussi appelé » principe de la limonade » : « quand la vie vous donne des citrons, faites de la limonade » dit Sarasvathy. L’aventure entrepreneurial est contingente et incertaine. Il faut donc être prêt à s’adapter et transformer les difficultés en opportunités.
Ce cinquième principe met l’accent sur le volontarisme de l’entrepreneur.
Ainsi, l’entrepreneur à succès cherche à transformer son environnement social et économique. Il ne regarde pas le monde tel qu’il est, ou tel que les autres le décrivent, mais tel qu’il voudrait qu’il soit. Attention, à ne pas verser dans l’excès et perdre ainsi l’engagement des parties
Au final, l'accompagnement entrepreneurial basé sur les 5 principes de l'effectuation n'implique pas l'abandon des étapes de l'accompagnement qu'on observe le plus souvent : étude de personnalité, idéation, analyse du marché, formulation du modèle économique, rédaction du plan d'affaire, recherche de financement...
Il implique surtout un questionnement permettant au porteur de projet de prendre connaissance de ses ressources, d'identifier le niveau de perte acceptable, d'approfondir la connaissance de sa cible et de son environnement concurrentiel, de co-construire son projet avec ses parties-prenantes. L'autre atout de cette approche est qu'il met aussi l'accent sur la nécessite de passer à l'action. Entreprendre c'est passer à l'action.
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Vous êtes sur le point de vous lancer dans un projet de création d'entreprise. Belle ambition! Dans cet article, nous présentons quelques idées fausses dont il faut absolument vous libérer pour vous lancer résolument dans la concrétisation de votre projet.
Dans le cadre d'un projet de création d'entreprise, il est important de bien connaitre l'environnement économique et le marché (les consommateurs/ clients) sur lequel on souhaite se positionner. En effet la satisfaction du consommateur / client est un facteur déterminant dans la réussite du projet. Cependant il n'est absolument pas fondamental d'avoir une idée révolutionnaire. De nombreux séminaires d'accompagnement à la création d'entreprise commencent souvent par une session d'idéation (recherche et validation de l'idée fondamentale à la base de l'entreprise).
Ne nous trompons pas d'objectif, la finalité de la recherche d'idée n'est pas de trouver une "idée révolutionnaire". La finalité c'est d'identifier un besoin qui n'est pas ou qui est mal satisfait par le marché. D'où la nécessité de bien connaitre le contexte, l'état de la demande, les acteurs du marché, les difficultés du marché, les sources d'opportunités sur ce marché.
Prenons deux exemples d'entrepreneurs à succès:
Concernant ce point, retenons ceci: il n’est pas nécessaire d’avoir une idée révolutionnaire pour se lancer en entrepreneuriat. Ce qui est nécessaire c’est passer à l’action et d’affiner l’idée au fur et à mesure.
Bien vrai, l'entrepreneuriat est une activité risquée puisque l'entrepreneur prend le risque de perdre son investissement si ses choix ne sont pas payant. Mais cela ne signifie pas qu'il faut avoir le goût du risque pour entreprendre. Aucune étude scientifique n'a pu démontrer ce point. Au contraire, les observations montrent que les entrepreneurs fonctionnent avec une notion de "risque acceptable". L'entrepreneur définit le niveau de la perte qu'il est prêt à assumer dans le cadre de son projet entrepreneurial.
Vous n'avez pas le goût du risque mais vous voulez concrétiser votre projet d'entreprise. Parfait! Définissez votre perte acceptable et foncez!
Là on touche à un point sensible de tous les processus d'accompagnement entrepreneurial : "pour entreprendre il faut faire un bon business plan".
Le business plan est un formidable outil permettant au créateur d'avoir une idée claire de ses objectifs, des paramètres du marché, de sa proposition de valeur et de ses premières projections financières. Cependant, avoir des compétences en business plan ou en prévision n'est absolument pas indispensable pour réussir un projet entrepreneurial.
Regardons autour de nous, nous avons tous des exemples d'entrepreneurs à succès qui se sont lancés sans un travail prévisionnel approfondi.
L’entrepreneur ne cherche pas à prédire l’avenir mais à le construire. L’entrepreneur développe un état d’esprit vigilant. Il est à l’affût des changements de l’environnement et des implications possibles sur son projet.
Il faut se libérer du mythe du super-héros ou du self-made man/woman pour se lancer dans un projet entrepreneurial. En effet, dans un environnement économique de plus en plus complexe, le porteur de projet ne peut porter toutes les dimensions du projet.
Nul besoin d'avoir des capacités intellectuelles hors normes. Le challenge ici est de bien identifier les compétences dont on a besoin et s'entourer en conséquence (intégrer un réseau, faire appel à des consultants, des sous-traitants, recruter des associés, des employés...).
Un entrepreneur peut démarrer son projet seul mais il ne le restera pas longtemps. Il agit et développe son projet au sein d’un réseau qu’il constitue (associés, employés, clients, fournisseurs, partenaires, etc…).
Vous êtes sur le point de vous lancer ou vous venez de vous lancer, alors qui sont les membres de votre réseau?
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Nous rejoignons Steve JOBS dans sa pensée selon laquelle l’Entrepreneur est une personne qui passe à l’action. Nous revenons dans cet article sur la nécessité de comprendre cette double action d’ENTRER et de PRENDRE qui est au coeur de la vie de l'entrepreneur. J’ENTRE OÙ POUR PRENDRE QUOI ?
Où allons-nous ? Nous mettons pied dans un univers à multiples facettes.
Une entreprise, c’est une idée, c’est un projet. En tant que tel, il requiert pour sa réalisation des ressources humaines, financières, matérielles, logistiques...à mettre ensemble pour la finalité qui lui est assignée.
Nous choisissons d’abord l’entrepreneuriat pour répondre à une problématique qu’est la satisfaction d’un besoin ; ceci est un challenge permanent en face de la nature humaine. Il faut être capable de s’adapter à l’évolution sans cesse croissante des besoins de la cible (nos prospects - nos clients – ceux chez qui un besoin est détecté ou qui l’ont exprimé).
La naissance du marketing se justifie d’ailleurs aussi par cela car il ne s’agit pas que de produire, mais produire ce qui convient. L’offre doit correspondre à la demande. L’élément déclencheur de la création de son entreprise est la satisfaction des besoins. Si le besoin est l’élément premier et que l’Homme par nature est en état de désir permanent, l’entrepreneur comprend qu’il doit être à l’écoute attentive de ce dernier. Il doit le rejoindre dans son quotidien pour le connaître, le comprendre. C’est donc un environnement de défis, en ce sens que nous ne sommes pas les seuls à investir tel secteur d’activités.
Nous choisissons l’univers entrepreneurial car nous voulons nous révéler, exprimer nos potentialités et atouts, On s’entoure de compétences puisqu’en nous se trouvent les qualités nécessaires pour proposer à notre cible les solutions adéquates. L’entrepreneur dans cette activité exprime son propre potentiel, il se met en valeur, ce qui permet de mieux se connaître (faiblesses, atouts, ambitions…). C’est donc une autre manière de se découvrir.
Nous intégrons l’univers entrepreneurial pour apporter une contribution à notre communauté. Nous voulons participer au développement. Comme l’indique Steve JOBS, l’entrepreneur initie le changement pour un mieux vivre.
Satisfaire un besoin, se découvrir, se révéler aux autres, contribuer au développement, donnent clairement une idée de la complexité de l’univers entrepreneurial.
Pour réaliser l’action d’ENTRER, il faut bien en connaître les raisons, se donner les moyens psychologiques, financiers, matériels pour atteindre les objectifs.
Prendre, c’est récupérer quelque chose et le garder pour soi ou le transmettre aux autres.
Se focaliser sur les éléments affichant la complexité du monde de l’entreprise, peut faire penser qu’entreprendre n’a qu’une dimension sociale, communautaire, voir philanthropique. Entreprendre, c’est cela mais c’est aussi gagner de l’argent. Nous venons à l’entrepreneuriat pour vendre ce que nous avons conçu et qui répond sans faille à des préoccupations. Parler de la vente, c’est faire rencontrer l’offre et le demande. Il s’agit de deux (02) variables sans lesquelles l’activité de production, de commercialisation en elle-même n’a pas sa raison d’être. Ces variables qui sont au cœur du marketing, sont à l’origine de la création de l’entreprise et ont connu de grands bouleversements depuis les années 2000 par le Monde entier.
Une opportunité est une situation en faveur de la personne bénéficiaire. C’est une condition de confort pour laquelle on est prêt à tout donner. On y trouve des avantages à maintenir. Ainsi, nous venons à l’entrepreneuriat pour une indépendance financière. Les opportunités sont du domaine des affaires, du business. On investit pour gagner.
Nous rejoignons toujours Steve JOBS qui nous apprend que l’entrepreneur est celui qui voit des solutions et des possibilités là où les autres voient des problèmes et qui sait ensuite saisir les opportunités.
Que vous soyez entrepreneur avec peu ou beaucoup d’expérience, nos partenaires sont à votre disposition pour un accompagnement sur mesure.
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Qu'est-ce que l'entrepreneuriat? Dans cet article, notre expert revient sur les fondements de l'acte d'entreprendre. Dans un premier temps, il montre que la finalité première est de proposer des solutions. Et pour ce faire, il faut impérativement mobiliser des ressources et compétences.
Cette prononciation en deux temps montre aisément l’existence d’une action à enclencher par une personne. Un double mouvement qui se réalise dans un but précis, pour un objectif. Il y a une activité qui se mène dans un temps donné avec des moyens donnés pour un but donné.
Dans cette logique, nous pouvons définir l’Entrepreneur (e) comme celui ou celle qui a entrepris une activité, une affaire.
Il/Elle est dans la démarche d’accomplir une tâche pour un objectif précis. Communément, ce terme est employé pour désigner un chef d’entreprise. La réalité nous présente un porteur de projet et/ou celui/celle qui se le voit confier. Dans l’un ou l’autre des cas, il y a une multitude d’actions qui seront déclenchées pour atteindre un objectif qui est au prime abord, trouver solution à une problématique. L’Entrepreneur apparaît comme un apporteur de solutions. La raison d’être d’un entrepreneur, d’une entreprise revient à la satisfaction d’un besoin, à la résolution d’une problématique.
"L'être humain est un animal frustré, rarement satisfait au-delà d'une courte période. Lorsqu'il a assouvi un désir, il lui en vient un autre. Quand il est comblé, un autre surgit à sa place, puis un autre encore. L'état de désir permanent est caractéristique du genre humain." #Abraham MASLOW. L’Entrepreneur affronte en permanence cette nature humaine.
Pour créer une entreprise, il faut donc nécessairement une problématique à résoudre, un besoin détecté et à satisfaire. Il faut ensuite obligatoirement des moyens humains, matériels, financiers pour mener l’activité de satisfaction des besoins. Mais il faut également soi-même avoir les compétences nécessaires ou être prêt à les acquérir, et avoir une passion. Oui la passion de créer, de faire toujours mieux, d’aller de l’avant, de persévérer, de croire en son étoile.
Une entreprise naît avec une idée et croit dans le temps. Elle évolue dans un environnement économique, social, politique, juridique, financier dont elle doit connaître les règles. Une entreprise contribue au développement. C’est ici le lieu de décerner un trophée à tous ces chefs d’entreprise, dans les différents continents, qui animent le monde des affaires. Bon nombre d’entre vous êtes des modèles de réussite et vous inspirez.
Pour réussir sa mission, l’entrepreneur doit avoir des outils de pilotage de son entreprise afin de ne pas connaître une chute rapide.
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